dimanche 28 mai 2017

URVILLE-NACQUEVILLE Le goéland brun

Ce matin, lors de ma promenade matinale, je suis attiré par un goéland brun.

 Ce goéland un peu plus grand que le goéland argenté mais moins abondant que celui-ci, est souvent confondu avec le goéland marin. Ce dernier a les pattes roses et est  encore plus gros. Le goéland brun a les pattes jaunes. Habituellement assez vif, il ne se laisse pas approcher.

GOÉLAND  MARIN

Mon goéland brun de ce matin, est posé à l’embouchure de la Biale.  Il bouge peu. Je m’aperçois, en l’approchant, qu’il a le bec entrouvert ou déformé. Je pense qu’il doit être malade ou a du mal à s’alimenter. Ramassé sur lui-même, ses plumes sont ébouriffées et il est nonchalant. 


vendredi 26 mai 2017

URVILLE-NACQUEVILLE : Les iris des marais

Notre région est parsemée de nombreux marais, Ici, ce sont des marais marins. J’aime à y écouter de la viole de gambe.

Ce que j’aime, au printemps, ce sont les iris des marais dont le jaune éclaire les graminées et les cigües voisines. (Attention, pas touche !)

Ils poussent uniquement dans les marais ou au bord des cours d'eau. 

Je connais une Iris qui fréquente de temps en temps la plage d’Urville… aussi belle et sympathique que ces fleurs de printemps…





 

URVILLE-NACQUEVILLE, Une nouvelle œuvre ?

Un blockhaus devient toile de maître ? On en oublierait presque sa fonction et on accepte mieux sa présence. Dans des articles précédents je parle de ces quelques blockhaus D’Urville-Nacqueville qui se sont fait support à des œuvres.
 
Aujourd’hui, une surprise m’attendait avec impatience.
Le blockhaus dont je parle dans l’article du 30 octobre 2016 :
 (œuvres éphémères)
a été repeint d’un vert clair, uniforme…

Serait-ce le début d’une nouvelle œuvre ?
Est-ce la marque d’un amateur de blockhaus ternes qui ne supporte pas les couleurs ?

Nous le saurons peut-être dans quelques jours…

A suivre…


mardi 16 mai 2017

URVILLE - NACQUEVILLE Nouvelle campagne de fouilles



Que se passe-t-il ?

La petite maison sur la plage semble sombrer dans un cratère de sable !



 



Ce matin, vers 10 h, alors que je faisais mon longe côte quotidien, je vois arriver sur la plage, une voiture suivie d’une pelleteuse ! . . .
Je pense aussitôt à une nouvelle campagne de fouilles.
En effet, ce matin une partie de l’équipe arrive avec, pour commencer à dégager le sable : une pelleteuse !


 

UNE PELLETEUSE !!!
Mais oui, après avoir dégagé 1,50 m de sable fin, le terrassier commence un travail tout en douceur pour arriver au niveau des fouilles de l’année dernière.
Demi-centimètre par demi-centimètre il arrive sans rien abimer à redécouvrir les tombes gauloises qui dormaient sous la bâche de protection placée l'année dernière.




En fait, ces tombes gauloises dormaient tranquillement sous le sable depuis 2 à 3000 ans !
Ça aurait fait rêver Brassens, lui qui voulait passer sa morte saison sur la plage… Celle de la Corniche où le soleil est plus généreux.
Seulement voilà, être dérangé par une pelleteuse aurait gâché son rêve.


Une tombe commence à émerger

 

Sur le bord du trou, les petites mains attendent de pouvoir intervenir
 avec les outils adéquats.




Un site archéologique avait été découvert à la fin du 19ème siècle près du fort de Nacqueville.
C’est en 1878 à l’occasion de travaux au fort que des concentrations d’objets sont signalées.
Déjà, régulièrement après de fortes tempêtes, ont trouvait sur la plage des fragments de poteries, pièces d’outils en fer, ossements et anneaux en pierre… On pouvait soupçonner l’existence de très anciennes activités artisanales.
Au début du 20ème siècle, on découvre des restes de constructions en bois circulaires dont la base des pieux est demeurée fichée dans l’argile.
Plus tard seront découverts des restes culinaires, du fumier, des éléments de cordage. Leur datation est située à l’époque de la tène. (entre 450 et 25 avant JC)

Les archéologues pensaient, à juste titre, qu'un cimetière devait être situé non loin de ce village. Il a été trouvé à 1,50 / 2m sous le sable de la plage, il y a quelques années.